dimanche 14 juillet 2013

Belle carrosserie

Me voici dans une entreprise où l’on souhaite aller le moins souvent possible : une carrosserie. Je suis accueilli par deux femmes assises – et qui le restent – derrière un comptoir. C’est l’été, il fait chaud, très chaud. Les deux employées ont sorti leur plus beau décolleté pour mettre en valeur leurs atouts physiques. Mon regard plonge, inévitablement.

Le patron a-t-il sciemment choisi de recruter des femmes pour accueillir une clientèle très majoritairement masculine ? Peut-il leur faire des remarques concernant leur tenue ? Pas facile pour un homme de se mêler de chiffons.

De manière plus générale, il n’est jamais facile de faire des remarques sur la tenue d’un(e) subalterne, surtout lorsqu’on ne lui fournit pas d’uniforme. Et même lorsqu’une organisation impose un uniforme, on remarque que certain(e)s font tout pour le personnaliser voire le nier. Est-ce par antimilitarisme et haine de l’uniforme ? Il s’agit plutôt de « la logique de l’honneur » (Iribarne, 1989).

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